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Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?

Indications et contre-indications

Un implant dentaire est assimilable à une racine artificielle. Il se présente le plus souvent sous la forme d’une vis en titane placée dans l’os de la mâchoire. Il remplace la ou les racines d’une dent absente et sert de support pour réaliser une couronne, un bridge, une prothèse amovible…

Quand pose-t-on un implant ?

Un implant peut être mis en place, soit immédiatement après l’extraction d’une dent, soit après la cicatrisation de l’os et de la gencive. L’acte chirurgical est souvent simple et peu douloureux. Il se fait sous anesthésie locale comme pour le traitement d’une carie.
La prothèse définitive est réalisée après la solidification de l’os autour de l’implant (dans un délai de 2 à 6 mois). Dans certaines conditions, une prothèse provisoire peut être mise en place immédiatement après la pose de l’implant.

Indications et contre-indications

Pour poser un implant, il faut que le volume et la qualité de l’os de la mâchoire soient suffisants. Ces paramètres sont généralement évalués à l’aide d’un scanner. Cependant il est aussi possible d’augmenter le volume osseux à l’aide d’une greffe osseuse. Il est également important que les dents voisines et la gencive soient saines.

Un questionnaire médical permettra d’écarter d’éventuelles contre-indications : irradiation de la face, haut risque d’endocardite infectieuse (infection d’une valve du cœur par des bactéries de la bouche).
Les contre-indications relatives sont plus fréquentes : mauvaise hygiène, tabac, diabète non équilibré, prise de médicaments anticoagulants…

 

Nouveau mode de tarification des traitements d’orthodontie

Les traitements d’orthodontie ne sont pas concernés par le passage à la CCAM le 2 juin 2014.

Ceci étant, il n’empêche que la facturation au semestre que nous connaissons traditionnellement est amené à évoluer. Suite à la décision UNCAM du 17 Décembre 2013 publié au JO le 8 février 2014 (Circulaire CIR4/2014 de l’UNCAM), les règles des Accords Préalables se trouvent modifiés :

  • L’Accord Préalable est valable 1 an (au lieu de 6 mois auparavant).
  • La facturation d’un TO45 est possible tout les 3 mois.
  • La facturation d’un TO90 est possible tout les 6 mois.

Même si c’est une toute petite avancée, et que le mode de facturation n’est toujours pas conforme à la réalité clinique et biologique de la réalisation d’un traitement d’orthodontie, cette particularité présente quelques avantages :

  • Permettre d’éviter une « surfacturation » lorsque 6 mois pleins ne sont pas nécessaires : surtout pour les traitements cours ou interceptifs mais aussi pour les fins de traitements
  • Éviter une trop grande avance de frais pour le patients.

Exemple concret :

Avant le 10 Mars, pour un semestre de traitement d’orthodontie à 650€ euros, la sécurité sociale remboursait sur la base de 193,50€ sous 3 à 5 jours après la FSE (soit à la fin du semestre terminé). Ce qui laissait environ 515€ à la charge du patient le temps que sa mutuelle le rembourse (parfois jusqu’à 1 mois, surtout quand ils égarent la facture du patient…)

Après le 10 mars, c’est non pas 1 semestre qui est facturé mais 2 trimestres à 325€. La sécurité Sociale va rembourser sur la base de 96,75€ soit 67,72€ sous 3 à 5 jours. Il reste donc 252,28€ à la charge du patient avant l’intervention de la mutuelle.

Le tarif ne change donc pas mais en facturant deux fois la moitié du semestre à trois mois d’intervalle, cela devrait permettre d’éviter que les retards de remboursement de la mutuelle soit trop pénalisant pour la trésorerie des ménages.

Encore faut-il que les mutuelles « jouent le jeu ». Il ne faudrait pas que la « surcharge de travail » engendré par la multiplication par 2 du nombre de factures d’orthodontie à traiter soit l’occasion d’augmenter les délais de remboursement. Les Caisses de sécurités sociales sont prêtes pour ce changement, mais pour ce qui concerne les mutuelles, parions qu’il y aura de bon et de moins bons élèves.